Le principe
L’éco-pâturage est un mode d’entretien ou de gestion extensive et écologique des espaces par le pâturage d’herbivores domestiques. Il peut être mis en œuvre dans des espaces naturels mais également dans les espaces verts en milieu urbain et péri-urbain.
Techniquement, il s'agit d'une pratique qui consiste à entretenir des espaces de façon plus naturelle en y introduisant des animaux, ce qui évite ou limite l’usage de traitements "chimiques" et/ou d'engins mécaniques.
La réponse aux enjeux émergents
L’entretien intensif pratiqué en milieu urbain et péri-urbain ces dernières décennies a eu des répercussions négatives importantes sur l’environnement, en appauvrissant les espaces au détriment de la biodiversité animale et végétale. Par exemple, les plantes indésirables, herbacées ou ligneuses, étaient systématiquement éliminées et les surfaces entretenues par des interventions souvent lourdes et coûteuses.
Aujourd’hui, l’évolution de la réglementation et la demande des usagers toujours plus forte en matière de développement durable et d’éducation
à l’environnement imposent de réfléchir à de nouvelles méthodes d’entretien des espaces paysagers, alternatives et raisonnées.
L’éco-pâturage, technique ancestrale qui avait été abandonnée au profit d’engins mécaniques, constitue une excellente alternative pour gérer des espaces extensifs dans une démarche de durabilité économique, sociale et environnementale.
Quelles races d'animaux pour réussir l'éco-pâturage ?
Les ovins :
Mouton solognot
La Solognote est une race ancienne et menacée. Très répandue vers 1850 en Sologne, elle reste aujourd’hui une race originale et protégée en raison des caractéristiques particulièrement intéressantes qu’elle affiche : rusticité, résistance aux maladies, capacités d’adaptation aux conditions précaires, facultés de récupération.
Les bovins :
Vache nantaise
La vache nantaise est une race rustique, aujourd’hui en voie de conservation. Sans écrit précisant son origine, il semblerait qu’elle provienne d’un groupe «Alpin» très répandu au début du 19e siècle, et viendra par la suite enrichir le patrimoine bovin des bords de Loire ainsi que celui du Poitou.
